Il était une fois… un jour de mai 1981, une poignée d’autrices et d’auteurs, décidés à défendre leurs droits, se rassemblaient pour créer leur société d’auteurs. Ainsi naissait la Scam, il y a quarante ans.

La création n’est-elle pas comme la vie, un mouvement qui se transmet et ne s’arrête jamais ?

Charles Brabant, membre fondateur de la Scam

Le lundi 27 septembre 2021 à 20h00 — En direct

La Scam a 40 ans,
40 ans au service de la création et du droit d’auteur
40 ans d’histoire à laquelle vous avez contribué

Le spectacle « Quand la réalité dépasse la fiction » célébrera cet anniversaire.

en compagnie, sur scène, des auteurices, Valérie Cordy, Olga Kravets, Marie NDiaye, Plantu, Laurent Richard, Sandrine Rigaud, Aurélie Sfez, Guy Seligmann

Lundi 27 septembre à 20h en direct du Théâtre de la Porte Saint-Martin à Paris

Avec la complicité des équipes du Live Magazine

Retransmission en direct sur la page d’accueil du site de la Scam

Au programme

« Quand la réalité dépasse la fiction »

par Rémi Lainé, Laëtitia Moreau et Guy Seligmann

« Mon pays qui n’existe plus que dans les films »

par la réalisatrice et lauréate 2021 du prix du Documentaire de la Scam Mila Turajlić

« À la Une »

par le dessinateur de presse Plantu

« Caméra Stylo »

par la photographe Olga Kravets

« Google et moi »

par la traductrice Estelle Renard

« Comme sa fille »

par l’écrivaine, lauréate du Prix Goncourt et du Prix Yourcenar Marie NDiaye

« Mister Géopolitix »

par le créateur de chaine You Tube Gildas Leprince

« Pegasus »

les rédacteurs en chef de Forbidden Stories Laurent Richard & Sandrine Rigaud

« La chanson qui tue »

par la documentariste et productrice de radio Aurélie Sfez

« Le documentaire, c’est l’art de voir l’océan dans une goutte d’eau »

par l’artiste numérique Valérie Cordy



Rémi Lainé
est président de la Scam et réalisateur de documentaires. Tout commence à Montbéliard où il suit les faits divers pour Le Pays de Franche-Comté, puis il entre à la télévision (description du poste : “On cherche Rouletabille”). Depuis, il a signé trente films diffusés sur France TV ou Arte.


Laëtitia Moreau
est réalisatrice de documentaires. Après dix ans de journalisme (Le Monde, Canal+, Marianne), elle devient l’assistante de celui qui est alors un monument du « cinéma du réel » Daniel Karlin, puis signe des films au coeur desquels palpitent de brûlantes questions sociales. Elle a présidé la SCAM de 2019 à 2021.


Guy Seligmann
est réalisateur de documentaires. Grand explorateur des formes innovantes pour la télévision, il a réalisé des documentaires qui parlent de cinéma (une passion), d’art (une passion), d’histoire (une passion) et de science (une passion). Son nom est associé à 677 occurrences sur le site de l’INA. En 1981, soucieux de revaloriser les droits des auteurs et autrices, il a cofondé la Scam qu’il a présidée 12 ans en tout.


Mila Turajlić
est réalisatrice, lauréate 2021 du prix du Documentaire de la Scam. Son film « L’envers d’une histoire » a été distingué par le Grand Prix du plus grand des festivals de documentaires, celui d’Amsterdam. Elle est fondatrice de l’association des cinéastes documentaires serbes, et d’un festival de films européens à Belgrad


Olga Kravets
est photographe pour l’agence Noor et réalisatrice de documentaires. Elle a notamment filmé et photographié, pendant quatorze ans, la ville de Grozny en Tchétchénie, et reçu à cette occasion le prix Bayeux-Calvados des correspondant(e)s de guerre.

Plantu
est dessinateur de presse. Il a vendu des escabeaux aux Galeries Lafayette, ce qui est un bon poste pour gravir les échelons. Il publie son premier dessin dans Le Monde en octobre 1972, sur la guerre du Vietnam. Il est en Une quotidiennement à partir de 1985. Il a fondé « Cartooning for Peace », un réseau international de 145 dessinateurs et caricaturistes dont l’engagement consiste à “ne pas baisser le crayon.

Marie NDiaye
est romancière et dramaturge. Elle a publié vingt romans, douze pièces de théâtre, obtenu le prix Fémina pour « Rosie Carpe » puis, rare enchaînement, le prix Goncourt pour « Trois femmes puissantes ». Elle est lauréate du Prix Marguerite Yourcenar de la Scam pour l’ensemble de son oeuvre.


Gildas Leprince

est “youtubeur vulgarisateur de géopolitique”. Tout a commencé à l’Université Paris Dauphine, où il a obtenu son “Master de management des entreprises dans les pays émergents et en développement”. Sur les réseaux, il oeuvre sous le pseudonyme de Mister Geopolitix, et caracole en tête de 168 000 abonnés, et plus de 5 millions de vues. Une aventure moderne.

Laurent Richard Sandrine Rigaud
sont journalistes. Ils ont réalisé des enquêtes primées dans des festivals internationaux. Laurent Richard a cofondé l’émission « Cash Investigation », et « Forbidden Stories », le consortium international de journalistes poursuivant les enquêtes de reporters menacés, emprisonnés ou assassinés. C’est dans ce cadre qu’a été dévoilé le “projet Pegasus”, le logiciel d’espionnage fabriqué par une société israélienne, et vendu à des gouvernements du monde entier.

Aurélie Sfez
est journaliste-musicienne. Ou pianiste-autrice. Elle a été lauréate du premier prix du Concours national de France de piano, puis s’est lancée dans la radio. Elle y a fait du recueil de la parole intime de Français plus ou moins anonymes une spécialité, sur France Inter (Village People, Place du marché), sur Radio Nova (A la dérive), sur Arte.tv (Fragments).

Valérie Cordy
est artiste et metteuse en scène. Depuis 2013, elle est directrice de  « La Fabrique de Théâtre », une structure de soutien à la création et à la diffusion de spectacles, doublée d’une résidence d’artistes à Mons en Belgique. Elle crée également des spectacles numériques, en ligne et en direct. Sur scène, elle ne dit mot mais on comprend tout.

Arat Kilo & Zeid Hamdan sont les designers sonores de cette soirée. Arat Kilo est un sextet d’éthio-jazz, qui  comme son nom – “4 kilomètres” – ne l’indique pas, fusionne musique traditionnelle éthiopienne (échelle pentatonique) avec le jazz, l’afro-funk et la soul (échelle chromatique, douze tons). L’éthio-jazz a un père (Mulatu Astatke), un âge d’or (les années 60) et un éditeur-archiviste (Francis Falceto, Ethiopiques). Ce soir à la guitare et à la flûte : Fabien Girard, à la basse : Samuel Hirsch, par ailleurs réalisateur de 1000 podcasts pour Arte Radio. Et Zeid Hamdan? C’est “le petit prince de la scène alternative beyrouthine” et, dixit CNN, une “des huit lumières de la culture libanaise”. C’est lui aux claviers et au chant, il prépare un album avec Arat Kilo.